Brèves
L'actu...
Accompagnée par son remplaçant, le H160, l'une des deux dernières Alouette III de la Marine Nationale est arrivée à la base école de Dax.
Elle va commencer sa nouvelle vie au musée de l'ALAT et de l'hélicoptère, aux côtés de ses soeurs, les Alouettes III de l'ALAT et de la Gendarmerie. En attendant la venue de l'Al III de la sécurité civile.
L'histoire de l'Alouette III SE3160 débute le 28 février 1959 avec le décollage du prototype piloté par Jean Boulet et Robert Malus.
L'appareil était equipé d'une turbine Turboméca de 870 cv, la puissance mécanique admise au rotor étant limitée à 550 cv. L'Al III avait d'excellentes performances en altitude, la puissance de la turbine descendant à 550 cv aux environs de 5000 mêtres d'altitude. Elle pouvait embarquer 740 kg de charge en cabine et 750 kg en sling. Pour ces excellentes caractéristiques, elle fut commandée à 1453 appareils fabriqués par les usines de La Courneuve et Marignane jusqu'au exportée vers 92 pays. De plus, près de 600 appareils furent produits sous licence. La derniere machine sortit d'usine le 1er mai 1985.
L'ALAT commença les tests en 1961 par le groupement d'expérimentation de Satory puis par le GH2 de Sétif. L'ALAT commanda 87 appareils livrés à l'ALAT à partir de 1963. Elle fut équipée de missiles filoguidés SS11 (AS11) pour la lutte antichars.
Le modèle arrivant au musée est une SA 319, equipée d'une turbine astazou XIV de 870 cv à la consommation réduite.
Fin de service et nouvelle vie pour le Lynx 267
Spécialisé depuis plus de quarante ans dans la lutte anti-sous-marine, le Lynx WG 13, de conception franco-britannique a été retiré du service actif le 4 septembre 2020 et est remplacé par le Caïman NH90. La fin d’une époque.
La présentation de Luis Peña par lui-même, suivi d'un reportage de l'émission Pegaze, en 1994.
J’ai eu deux oncles pilotes pendant la guerre d’Espagne, dont un a survécu et est venu vivre à la maison durant quelques années avant de se marier. J’étais en admiration devant lui.
Quand je faisais des bêtises, il me disait souvent dans sa langue maternelle : « Que te doy una pata en el culo, que te vuelvo aviador ! » Eh bien, sans jamais avoir mis sa menace à exécution, il m’a quand même rendu aviateur !
Depuis, plus de 17 000 heures de vol dont 5000 en voltige
J’ai commencé en réalité à 14 ans en vol circulaire avec des modèles réduits
Brevet de pilote privé à l’aéro-club d’Air France à Toussus le 25 / 05 / 1960 ; en effet, à moins de 18 ans, j’ai commencé par vendre des billets à Air France
Je suis ensuite rentré dans l’ALAT, et y ai été breveté pilote en 1961 puis moniteur testeur dès 1963 et à partir de 1964, en parallèle, à l’Aéro-Club de Dax
Parachutiste: 80 sauts dont 50 en chute libre
Breveté hélicoptère sur Alouette 2
De 1966 à 1971, j’ai surtout fait partie de la Patrouille de Voltige de l’ALAT sur Nord 3202
J’ai aussi été pilote d’essais d’avions légers au CEV d’Istres et, de 1975 à 1976, pilote d’essais et de présentation des avions Mudry ;
Puis, de 1977 à 1993, Chef Pilote de l’Aéro-Club de Dax
Ayant commencé la compétition voltige sur Stampe : 1ère coupe Marcel Doret en 1966 à Fayence, j’ai été ensuite de 1972 à 1986 membre de l’équipe de France et trois fois Champion de France : 1979 sur Cap 20 L – 1980 sur Cap 21 – 1981 aussi sur Cap 21; j’ai terminé par une médaille de bronze par équipe aux championnats du monde en 1986
Actuellement retraité, instructeur bénévole, concepteur et constructeur d’avions :
Le Capeña : monoplace de compétition voltige : 1er vol le 24 / 07 / 1984
Le Bilouis : biplace de voltige à train rentrant 1er vol : 02 / 06 / 1991
Le Dahu : quadriplace pour le voyage et la montagne 1er vol : 09 / 05 / 1996
Le Joker : biplace école du début jusqu’à la voltige : 1er vol : 27 / 12 / 2002
Le Superjoker : triplace plus puissant permettant toujours la voltige en duo mais aussi les ballades en famille : 1er vol : 08 / 05 / 2010
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